Earl

Réunion réussie...

La planète de l'escalade fonctionne maintenant en toute intelligence sur ses 2 hémisphères. Les 4 et 5 mai, la première compétition internationale d'escalade de l'hémisphère sud s'est tenue sur l'ïle de la Réunion. Reporté d'un an pour cause de "chic", les Réunionnais étaient fin prêts pour que ce rendez-vous soit une véritable réussite. Une semaine avant la levée du rideau, toutes les places étaient déjà vendues.
Les 34 grimpeurs présents, issus de 12 nations et de 3 continents, ne sont pas venus pour faire de la simple figuration ou de la bronzette.
Du côté organisateur, c'est le trac, chaque détail fait l'objet d'une attention particulière, la tension est palpable. La peur de mal faire, ou d'avoir oublié quelques choses est omniprésente. Quand le premier compétiteur entre en scène, ce sont des larmes qui coulent des yeux de certains. L'angoisse du début laisse petit à petit la place au suspens. Et c'est dans une ambiance surchauffée que le millier spectateurs découvrent la compétition de bloc. Le public exulte et en redemande. Tout s'enchaîne : les grimpeurs, les blocs, les joies, les peines.
Juliette Danion survole, et s'envole au top. Andrew Earl, le british, rafle à la dernière minute la première place à Jérome Meyer, second, et à Dédé Dulac, troisième. Tous les résultats sur le site de IFSC et les photos sur le site des Réunionnais.
De mémoire de compétiteurs, de coachs ou d'organisateurs, cette coupe du monde de bloc est sans doute est la plus réussie depuis bien des années.
Par respect pour les 53% de français qui érigent le travail en dogme, je vous donnerai aucun détail des plaisirs et luxures politiquement incorrects sur "l'after" et sur les nombreux extras offerts par l'île et les organisateurs aux teams officiels et aux accompagnateurs.
D'ailleurs, le célèbre magazine anglais climb , présent sur place, prépare un dossier spécial Réunion pour un prochain numéro.
Devant un tel succès, l'envie de remettre ça l'an prochain ou dans deux ans titille les esprits réunionnais. En tout les cas, je suis prêt à travailler dur sur la deuxième édition. Winking
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